L'année 2010 a connu des changements à la tête de plusieurs directions et structures décisionnelles, notamment au niveau du poste de premier responsable de l'exécutif, ceux du secrétaire général de la wilaya, du directeur de l'administration locale, du directeur de la règlementation et des affaires générales et des chefs de daïra de Merahna, Ouled Driss, Oum Laâdhaiem et Heddada. Cette valse qui n'a pas épargné d'autres membres de l'exécutif, des officiers de police et des magistrats, touchera d'autres secteurs dans les mois à venir. L'année 2010 aura été, aussi, celle de l'épilogue de l'affaire du ciment. Au moins 19 entrepreneurs, dont un est déjà incarcéré, ont été interpellés par les services de la gendarmerie nationale, pour spéculation, falsification de documents, faux et usage de faux et atteinte à l'économie nationale. Souk Ahras, wilaya épargnée par le phénomène des harraga à cause de son éloignement de la côte, a eu à accueillir, le mois de décembre de l'année en cours, 36 clandestins originaires des wilayas de Annaba et Skikda. Ils ont été arrêtés par les gardes-côtes tunisiens, non loin de la ville de Tabarka alors qu'ils se dirigeaient vers la Sardaigne à bord d'une embarcation de fortune. Les mis en cause comparaîtront prochainement devant la justice pour sortie illégale du territoire national. La large mobilisation suscitée par l'affaire Gharbi et l'implication des forces vives de la nation a abouti à une commutation de sa peine capitale en une condamnation à 20 ans de prison ferme. Les rudes épreuves auxquelles a été soumis l'homme font encore couler beaucoup d'encre. Privé de prise en charge médicale, le moudjahid a fait valoir son droit à la médecine par une grève de la faim. Une famille entière vient de lui emboîter le pas pour protester contre la condamnation, après appel, de Slimane et El Hachemi à une peine de dix ans de prison ferme pour tentative d'homicide volontaire avec préméditation. Un chef d'accusation que même la famille de la victime réfute. Le mois d'octobre de l'année écoulé a été également marqué par un triste évènement qui a suscité moult questions : le décès de deux jeunes âgés respectivement de 26 et 34 ans, après consommation de psychotropes périmés. Cette affaire a remis à l'ordre du jour, le suicide, un phénomène national qui a atteint la cote d'alerte.