Les cours du pétrole ont été clôturés vendredi dernier en baisse, mais ont tout de même fini l'année 2010 à un niveau qui est le plus élevé depuis deux ans, selon les agences de presse. A Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en février coûtait 92,51 dollars en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de la veille, alors que sur le marché new-yorkais, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février cédait 50 cents à 89,34 dollars. Dans un marché marqué par des échanges très réduits à la veille du jour de l'an, et des marchés européens fermés ou des séances écourtées, les prix du brut pâtissaient de prises de bénéfices après la hausse des cours durant ce mois. Les prix étaient restés tout le début de la semaine au-dessus des 90 dollars à New York, proches de leur plus haut niveau depuis octobre 2008, mais ont nettement fléchi en raison de l'annonce d'une baisse de 1,3 million de barils des stocks de brut aux Etats-Unis pour la semaine dernière. En outre, les stocks de brut avaient chuté d'environ 15 millions de barils sur la première quinzaine de décembre, en raison d'une demande ferme et d'ajustements de stocks qu'effectuent les raffineurs en fin d'année pour payer moins d'impôts. Le baril, qui a évolué une majeure partie de l'année entre 70 et 80 dollars, est sorti de cette fourchette à l'automne, dopé par un affaiblissement du dollar, de bonnes perspectives de consommation, puis par la vague de froid aux Etats-Unis et en Europe. Le pétrole termine 2010 avec une hausse sur l'année d'environ 20% à Londres et de 13% à New York.