Le tribunal criminel près la cour de Batna a condamné, lundi, Mâalem Ammar, 41 ans, originaire de Batna, à 18 ans de prison ferme pour «appartenance à un groupe terroriste». L'enquête préliminaire avait déterminé sa relation avec un terroriste, Mâalem El Hachemi, et ce, en exploitant les relevés téléphoniques. Informé par le bureau interne de sécurité de Batna sur des communications téléphoniques entre l'accusé et les groupes armés, le service régional de la police judiciaire de Constantine a procédé à sa convocation. A l'interrogatoire, il a avoué avoir appelé trois fois, alors que l'enquête a relevé 40 communications. Ayant déjà écopé d'une peine de 5 ans, il a été mis sous mandat dépôt début 2009. Pour sa part, Abdelli Allaoua, 35 ans, habitant à Djerma, a été condamné lundi à 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA pour «appartenance et soutien à groupes terroristes». Sa relation avec les groupes armés remonte, selon l'enquête menée par le service régional de la police judiciaire de Constantine, à l'année 1994 où, impliqué dans une affaire similaire, il avait été condamné à 5 ans de prison ferme. A la maison d'arrêt de Tazoult où il était incarcéré, il a fait la connaissance d'autres terroristes qui l'auraient contacté plus tard. Bénéficiant de la loi portant concorde civile, il a été libéré en 1999 et a repris les contacts, en 2007, après avoir contracté mariage avec la sœur d'un terroriste.