Son excellence, l'ambassadeur de France en Algérie, M.Xavier Driencourt, a effectué une visite, dimanche en début d'après-midi, au siège de BTK/SNVI à Aïn-Bouchekif, 17 km à l'est du chef-lieu de wilaya. Une visite privée et d'affaires qui a mené le diplomate à se rendre à l'usine de carrosserie industrielle dont le consortium français, BTK, détient 60% des parts. La visite intervient au lendemain du sit-in observé sous la houlette de syndicats par les travailleurs du complexe. Ces derniers reprochaient au patron, M. Behn Emile, de «n'avoir pas honoré les engagements», notamment sur «l'investissement direct et l'emploi». L'annulation du point de presse avec le diplomate français ne permettra pas de connaître les raisons de la visite ni la position officielle du représentant de la France sur certaines questions de l'heure. Encore moins sur les préoccupations des dirigeants de BTK/SNVI. Des travailleurs, sous le sceau de l'anonymat, évoquent pourtant «des lourdeurs administratives» et «une certaine concurrence déloyale».