Le chahid étudia à l'école primaire de la Gare puis au collège de Slane pour ses études secondaires en série Moderne. Il est l'un des martyrs qui a laissé ses empreintes, particulièrement à Tlemcen, sa ville. Le chahid Sedjelmaci Abderrahmane, qui a été honoré à titre posthume par le ministre de la Santé et de la Population, son compagnon d'armes, et l'association l'Ecolymet, fit ses études primaires à l'école de la Gare, puis ses études secondaires au collège de Slane en série Moderne. Sa première partie du Baccalauréat obtenue brillamment, il s'inscrit en Maths élémentaires avec M.Allel en Sciences physiques et M.Haddam en Mathématiques qui reconnaissaient son sérieux et son intelligence à travers leurs annotations sur les bulletins trimestriels. Son engagement dans la lutte révolutionnaire en tant que «Fidaï» ne lui a pas permis de terminer ses études. Sur un de ses bulletins, à travers les recommandations de ses professeurs, on notait des absences fréquentes. Ses priorités ont été la lutte armée avec ses camarades de classe : le ministre de la Santé et de la Population Djamel Oueld Abbès, Mohamed Benachenhou, Khaled Selka, Mansour Benchenhou, Benali Sebaâ et bien d'autres. Dès que sa cellule a été démantelée, il est parti en France avec l'idée de s'inscrire dans ce que l'on appelle communément «une boîte à bac». Son départ a eu lieu en Juillet et il fut arrêté en septembre 1956 à Cusset dans la région parisienne après la prise en otage à Tlemcen de son père et de son jeune frère Si Mohamed par les autorités françaises. En effet, une lettre a été interceptée. Ce qui leur a permis de lancer un mandat d'arrêt. Il fut ramené à Tlemcen, passant par les prisons de France, jusqu'à la prison d'Oran où il rencontra plusieurs militants. Il aidera beaucoup d'étudiants à préparer leur baccalauréat, comme M.Benachenhou Mohamed, Dib Djamel, Tchiali Abdou, Belkhoudja Abderrezak et Bouguettaya Abdelkader en leur enseignant les Mathématiques. Lors d'un transfert du Chahid Sedjelmaci Abderrahmane de Tlemcen pour passer devant le tribunal militaire d'Oran, il fut assassiné à El Ouarit (Les Cascades) le 31 mai 1958. Il a faussé compagnie à ses gardes au niveau des cascades d'El Ouarit car il avait son Ittissal qui l'attendait. Malheureusement, les militaires français, qui gardaient le pont d'El Ouarit, l'avaient repéré. Ce fut une exécution. Né le 27 mars 1936 à Tlemcen, il a été exécuté le 31 mai 1958 à El Ouarit.