Trois projets de partenariat sont en voie d'aboutir entre des entreprises britanniques et des partenaires algériens, a indiqué hier, lors d'une rencontre à Alger, le directeur général de l'association britannique Middle East Association, Charles Hollis. A la tête d'une délégation d'hommes d'affaires britanniques, qui séjourne depuis dimanche dernier à Alger, M. Hollis nous a précisé que ces partenariats ciblent à la fois des échanges commerciaux et des investissements dans les secteurs de l'industrie pharmaceutique, de la construction et de la formation. Forte de plus de 30 hommes d'affaires, représentants quelque 24 entreprises de divers secteurs, la délégation du Royaume-Uni a tenu, durant son séjour en Algérie, plusieurs rencontres avec des entreprises économiques et des institutions algériennes, dont Sonatrach, Sonelagz et l'ANDI. Parmi les compagnies britanniques qui prévoient de se lancer dans des partenariats en Algérie, le chef de la délégation du Royaume-Uni citera, notamment, Astrazeneca, dans le domaine pharmaceutique, Rolls-Royce dans le domaine de l'énergie, ainsi que nombre de petites et moyennes entreprises. Dans le même ordre d'idées, l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, Martyn Keith Roper, a affirmé que le marché algérien captive de plus en plus les entreprises britanniques, comme en atteste, selon ses dires, la forte délégation d'hommes d'affaires britanniques, en visite cette semaine à Alger. L'intérêt des acteurs économiques du Royaume-Uni pour le marché algérien est d'autant plus manifeste qu'il cible divers secteurs d'activité et non seulement le pétrole et le gaz, a tenu à souligner l'ambassadeur. Ce dernier a par ailleurs affirmé que les relations bilatérales entre l'Algérie et la Grande-Bretagne tendent de plus en plus à se renforcer et concernent divers domaines, dont, entre autres, la lutte contre le terrorisme, la défense, l'énergie et bien entendu le commerce et l'économie. Il évoquera en ce sens la présence en Algérie d'une cinquantaine d'entreprises britanniques, ainsi que l'évolution favorable des échanges commerciaux entre les deux pays, estimés à quelque 2 milliards de dollars.