Dans un communiqué rendu public, l'association Rassemblement action jeunesse, (RAJ) qui avait pris part à la mise en place de la Coordination pour la démocratie et le changement, a apporté «ses réserves quant à la manière dont les débats ont été tenus et le ''bourrage'' de salle effectué par certaines sensibilités politiques plus promptes à la manipulation et au retournement de dernière minute». Le RAJ qui dit ne pas «vouloir entraîner ses militants dans une aventure chimérique et à forte connotation politicienne», a pris la décision de se «retirer momentanément afin d'évaluer sa participation à ladite coordination et à ses actions à venir». Ceci et de rappeler qu'«il milite depuis toujours contre l'état d'urgence, les atteintes aux libertés et aux droits humains et est habitué aux rassemblements de rue et sit-in, et ne peut aujourd'hui s'aventurer et s'engager dans un processus sans réelle visibilité».