Les travaux n'ont pas été achevés l La présence de matériaux de construction, les avaloirs ouverts et les trottoirs défoncés constituent un véritable danger pour les habitants, notamment les enfants. La cité des 50 logements sociaux-participatifs (cité 1006), dont les appartements ont été attribués en 2006, n'est toujours pas viabilisée. Selon les habitants qui ont pris attache avec notre bureau, l'entreprise qui a contracté le marché auprès de l'OPGI de Sétif pour finaliser les travaux de viabilisation a, au grand dam des occupants des lieux, abandonné le chantier. Ni trottoir, ni éclairage public, ni assainissement. Bien sûr, parler d'espaces verts et d'aires de jeu relève de l'utopie. Pis encore, l'endroit est devenu le fief des drogués et des jeunes s'adonnant à la consommation d'alcool et au snif de colle. La présence de matériaux de construction, les avaloirs ouverts et les trottoirs défoncés constituent un véritable danger pour les habitants, notamment les enfants. «Mon enfant a eu le pied fracturé à deux reprises à cause de ce chantier abandonné», dira un habitant de la cité. «Nous ne comprenons pas pourquoi les services techniques de l'OPGI, maître d'ouvrage du projet, n'ont pas fait l'effort nécessaire pour achever les travaux», a renchéri un autre. Il faut noter que les bénéficiaires desdits logements n'ont pas récupéré leurs actes de propriété. L'absence de conformité, attestant l'achèvement des travaux, a bloqué toute procédure au niveau du notariat. Las de cette situation, les habitants, pour la énième fois, interpellent les responsables pour trouver une solution aux dangers qui guettent leurs enfants et qui leur rendent la vie difficile.