A l'origine de cette grogne, les travaux de viabilisation entamés à travers tous les quartiers de la ville des Genêts. Les quelques centaines de familles résidant dans la cité des 2000 Logements à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, sont en colère contre l'Opgi (Office de promotion et de gestion immobilière). A l'origine de cette grogne, les travaux de viabilisation entamés par cet organisme à travers tous les quartiers de la ville des Genêts. En effet, dans le programme de viabilisation des réseaux d'hygiène de toute la Nouvelle-Ville, l'Opgi a entamé les travaux vers le début du mois de juin au niveau de la cité 2000 Logements. Sauf que les citoyens ont vite déchanté après avoir constaté de véritables défaillances dans les travaux de réalisation. Quinze ans après la livraison desdits logements aux acquéreurs, les services concernés ont décidé de la nécessité de refaire, cette fois, dans les normes, les canalisations des eaux usées. Mais, quelques jours après le lancement de l'opération de viabilisation, les citoyens ont commencé à constater que des travaux n'étaient pas en train de se faire dans les normes. Tout d'abord, les habitants ont refusé de laisser les travailleurs de l'entreprise dépêchée par l'Opgi, remplacer la matière de la tuyauterie par une autre qui est de moindre qualité. Les tuyaux enlevés doivent être, selon ces mêmes habitants, remplacés par une matière de bonne qualité. Puis, c'est le temps pris par ces travaux qui commencent à déranger tous les résidents. En effet, lorsque les canalisations ont été installées, il y a de cela quinze ans, ceux évacuant les eaux usées des douches et des cuisines, n'ont pas été séparés de ceux évacuant les eaux des sanitaires. Pour corriger cette lacune, les ouvriers ont dû opérer dans les appartements mais sans finir les travaux. Après avoir démonté les anciennes installations, les résidants se plaignent de l'abandon des travaux, car ils trouvent aberrant qu'ils ne puissent pas utiliser les sanitaires pendant des semaines. Enfin, la quasi-totalité des citoyens habitant la cité des 2 000 Logements juge inopportune la période estivale choisie pour réaliser les travaux de viabilisation des conditions d'hygiène. Quelques jours après l'entame des travaux et le déterrement des vieilles canalisations et des anciens caniveaux, les appartements ont été envahis par les cafards. Une situation qui a poussé la majorité des résidants à poursuivre les travaux à leurs frais. Toutefois, ces derniers réclament, sans écho de la part de l'Opgi, des explications sur le déroulement de l'opération de viabilisation. En l'état actuel des choses, les citoyens résidant dans cette cité constatent beaucoup de défaillances, mais en plus, l'entreprise réalisatrice s'est déplacée vers d'autres lotissements laissant les habitants à la merci des maladies à transmission hydrique.