La cité des 50-Logements sociaux participatifs, dont les logements ont été attribués depuis plusieurs années, n'est toujours pas viabilisée. En effet, selon les habitants de la dite cité, l'entreprise détentrice du marché depuis plus deux ans a abandonné le chantier au grand dam des bénéficiaires. Ni trottoirs ni éclairage public, ni assainissement ni espaces verts ni aires de jeux… Pire encore, ce chantier abandonné est devenu l'espace préféré des drogués et des jeunes qui s'y adonnent ainsi qu'à la consommation d'alcool. “Mon enfant a eu le pied plâtré après une fracture à deux reprises à cause de ce chantier abandonné”, dira un habitant de la cité. “Nous ne comprenons pas pourquoi les services techniques de l'OPGI, maître d'ouvrage du projet qui date de 2003, n'ont pas bougé le petit doigt pour terminer ces travaux qui s'éternisent et qui nous pénalisent. Nous occupons nos logements depuis 2003 et jusqu'à ce jour nous n'avons pu récupérer nos actes de propriété. Les honoraires des notaires ont doublé et les lois qui régissent la cessibilité des logements dont les acquéreurs ont bénéficié d'aides de l'?tat ont changé”, renchérit un autre habitant de la dite cité. Las de cette situation, les habitants interpellent le premier responsable de la wilaya pour trouver une solution à ce danger qui guette leurs enfants et qui leur rend la vie difficile, voire impossible. F. Senoussaoui