L'assemblée générale de présentation du bilan moral et financier de l'exercice précédent, de l'Entente de Sétif, se tiendra aujourd'hui à partir de 16h, au niveau de la salle des expositions du parc d'attractions de la capitale des Hauts-Plateaux, à l'écoute de la grave crise qui secoue leur club. Ce point est à l'origine de la dernière sortie du numéro un ententiste qui va sans nul doute profiter de ce conclave pour annoncer son retrait du club. Serrar, qui n'est pas à sa première menace de démission, va-t-il cette fois franchir le pas ? N'étant pas exempt de tout reproche, le président des Noir et Blanc qui a engagé des joueurs à coups de milliards a, durant les années passées à la tête du club, oublié de structurer et d'investir. Il est vrai que l'Entente version Serrar a donné de la joie aux hautes plaines sétifiennes en particulier et au pays en général, notamment lors de la première Coupe arabe, mais on ne doit pas passer sous silence les ratages de la quelconque gestion des affaires d'un aussi grand club, dépourvu de structures et de projet économique fiable. Pointer du doigt les «autres» qui ne veulent pas venir en aide à l'Entente, c'est non seulement faire diversion mais fuir ses propres responsabilités.