La calligraphie arabe à l'honneur De nombreux artistes calligraphes, experts en écriture arabo-musulmane et professeurs d'arts d'une quinzaine de wilayas participent du 11 au 15 février aux 4èmes journées nationales de la calligraphie arabe qui se déroulent à la maison de la culture Redha Houhou de Biskra. Organisées sous l'égide du wali par l'association culturelle «Talents juvéniles» de la commune de Khanget Sidi Nadji, en coordination avec la maison de la culture Brahim Ibrahimi, cette manifestation inclut plusieurs activités. Une exposition d'œuvres picturales et de tableaux révélant aux profanes la diversité des types d'écritures servant à mettre en exergue les sourates du Saint Livre et les louanges au Créateur et la beauté des lignes et des signes calligraphiques, « avec lesquels il est possible de représenter une multitude de formes, d'animaux et de concepts prenant corps par la mise en œuvre d'une symbiose merveilleuse entre écriture, la pensée et l'art», expliquera A. Boularres, responsable de l'association organisatrice de l'événement qui draine pour le moment un public fortement intéressé par les arabesques, courbes et autres circonvolutions décrites par les lettres de l'alphabet arabe. Outre des ateliers d'écriture et de composition de tableaux calligraphiques, animés par l'artiste Lamine Bentorkia, il est prévu des communications des professeurs Sofa Rabani, spécialiste de l'écriture Naskh utilisée dans l'élaboration d'exemplaires du Coran ; Mohamed Lebhairi abordera les aspects religieux, artistique et philosophique sous-tendant la calligraphie arabe ; quant à Aїssa Boudaouda, il racontera sa longue expérience de calligraphe et ses attentes d'artiste.
Des escrocs du foncier sous les verrous Hier, le tribunal de Biskra a instruit l'affaire des lots de terrain du quartier de Sidi Ghezal de la commune de Biskra qui a défrayé la chronique locale il y a quelques mois. Les trois principaux accusés, un affairiste dans le foncier, un écrivain public et un inspecteur de l'administration des biens de l'Etat, lesquels revendaient des lots de terrain ne leur appartenant pas, ont été condamnés à respectivement 3 ans de prison ferme pour les deux premiers cités avec interdiction de fouler le territoire de la wilaya de Biskra durant 2 ans, après qu'ils auront purgé leurs peines. Le fonctionnaire a écopé d'une peine de 2 ans de prison ferme. Poursuivis pour falsification de documents administratifs dont des actes de propriété «orfi», faux témoignage et usurpation d'identité dans le but de tromper un ou des tiers, les trois accusés devront aussi s'acquitter conjointement d'une somme de 5 MDA (millions), pour dédommager leurs nombreuses victimes.
Une femme retrouvée morte chez elle Avant-hier, le corps sans vie d'une femme âgée de 42 ans, ne portant aucune trace externe de violence, a été retrouvé gisant à son domicile de la cité des 600 logements du quartier d'El Alia Nord, de la commune de Biskra par les agents de la Protection civile. Ceux-ci avaient été prévenus par des voisins indisposés par une odeur de putréfaction se dégageant de cette maison où la victime vivait seule, selon les dires des riverains. La dépouille a été déposée à la morgue de l'hôpital Bachir Bennacer. Les éléments de la sûreté nationale ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes exactes du décès.