Bien qu'ayant fait couler beaucoup d'encre, la démission de Serrar de la présidence de l'Entente s'avère infondée et non réglementaire. Celle-ci a été annoncée lors d'une assemblée générale ordinaire portant sur un seul et unique point inscrit à l'ordre du jour : la présentation des bilans moral et financier de la saison 2009-2010 durant laquelle l'équipe seniors du club sportif amateur (CSA) a décroché une autre coupe d'Algérie, alors que les juniors se sont adjugés un historique doublé. Selon des initiés, Serrar, qui a été autorisé à organiser une assemblée générale ordinaire (AGO), devait au préalable présenter sa démission au comité directeur du CSA, lequel est habilité à statuer sur la question et désigner, le cas échéant, un intérimaire. D'après les mêmes sources, cette omission rend caduque la démission de Serrar qui peut facilement tourner la page du CSA. Tout comme la commission des «bons offices», constituée par les membres de l'AG, qui ne peut de ce fait se transformer en commission de collecte de candidatures. Sachant que le club phare de la capitale des Hauts-Plateaux a, à l'instar de bon nombre d'associations, intégré le monde du professionnalisme. Mieux encore, l'ex-libéro de l'Entente des années 1980 est statutairement président du conseil d'administration (CA) de la société sportive par actions (SSPA) ESS. Sous son égide évoluent les partenaires de Belkaïd, titulaires, faut-il le rappeler, de licences professionnelles. Il faut savoir que le CSA et la SSPA sont deux entités distinctes, régies par des lois diamétralement opposées. La démission de ce dernier du CA ne peut être effective qu'à l'issue des travaux de l'assemblée générale extraordinaire des 30 actionnaires de la SSPA/ESS, faisant pour l'heure du surplace. La «mise en veilleuse» de ladite société, dont le plan de charge demeure au point mort, est la principale cause du coup de gueule de Serrar qui est, aux yeux de la réglementation en vigueur, toujours en poste.