La localité du Hamiz, avec ses bidonvilles, son marché informel et ses constructions anarchiques a constitué le point noir des mandats des APC qui se sont succédé aux commandes de la commune. L'APC de Dar El Beïda a tenu son co-ville à la fin de la semaine dernière. Un jeu de questions-réponses a permis au premier magistrat de la commune de défendre son exercice. Une pré-campagne pour le premier élu de Dar El Beïda, Lyes Gamgami, est-on tenté de dire. Le président de l'APC de Dar El Beïda a imputé une partie des lacunes enregistrées, et qui ont fait objet d'interventions des représentants des quartiers, aux entreprises réalisatrices des projets engagés. Ces lacunes concernent la réalisation des voieries et l'installation des réseaux d'assainissement. Plusieurs de ces entreprises ont été destinataires de mises en demeure et des marchés leur ont été retirés, ce qui a nécessité la relance de toute la procédure des avis d'appel d'offres. C'est le cas pour le bitumage de la rue principale de la cité des frères Achouri et la réalisation du réseau d'assainissement de plusieurs quartiers du Hamiz. La localité du Hamiz, avec ses bidonvilles, son marché informel et ses constructions anarchiques a constitué le point noir des mandats des APC qui se sont succédé aux commandes de la commune. L'actuelle APC, qui a «mobilisé tous les moyens», promet une fin très proche des tracasseries vécues jusque-là par les habitants. «Tous les projets du Hamiz seront livrés avant fin 2011», promet le maire, qui a annoncé qu'un co-ville spécial pour les quartiers du Hamiz sera tenu incessamment pour «débattre de la situation entre habitants de la localité et responsables de l'APC». Ainsi, tout le réseau d'assainissement sera livré, tout comme l'ont été les espaces verts, le stade ainsi que les voieries réalisées au cours du mandat actuel. Les représentants des quartiers, eux, ont posé le problème de l'éclairage public et la recrudescence de l'informel ainsi que les litiges liés au foncier ayant pris en otage la réalisation d'une école primaire. Le P/APC de Dar El Beïda a également défendu les réalisations liées aux structures réalisées dans plusieurs quartiers. Trois stades, un boulodrome couvert moderne, «le premier du genre en Afrique», et une piscine sont autant de projets qui font la joie des habitants de la commune. Sur un autre registre, avec une situation financière favorable, l'APC a mobilisé ses propres moyens pour le drainage des caves de plusieurs cités, dont Fathma N' Soumer et la cité du1er Novembre qui ont longtemps souffert des odeurs nauséabondes et des moustiques. L'opération se déroulera au printemps. «On attend juste la signature du responsable concerné de la wilaya pour entamer l'opération», précise M. Gamgami, non sans souligner que la responsabilité incombe en premier lieu à l'OPGI. En matière de transport, le même responsable n'a pas manqué de rappeler ce qui a été réalisé pour le désenclavement des quartiers. Des transporteurs privés ont reçu des autorisations d'exploitation de lignes de transport interquartiers, assure le P/APC, mais force est de constater que ces jeunes boudent les destinations les moins rentables. Résultat : les habitants de la cité des Frères Achouri et quelques quartiers du Hamiz se plaignent toujours de l'isolement. L'absence depuis plus de 20 ans d'un programme d'habitat destiné à la commune pénalise, en revanche, la population.Les associations ont exposé, en outre, le problème du manque de structures sanitaires.