La déviation provisoire réalisée, il y a de cela plus d'une année, en plein milieu de la Place de la liberté de la presse, à la rue Hassiba Ben Bouali, continue de causer divers aléas à la population voisine. Les abords de cette nouvelle voie sont jonchés de monticules d'immondices et de gravats. « Des gens profitent de l'obscurité de la nuit pour déverser leurs déchets ménagers et leurs détritus à la limite de cette placette. D'autres viennent carrément y passer le nuit ou se soulager », déclare le maire de Sidi M'hamed. Une somme importante a été investie afin de donner à ce lieu de mémoire son lustre d'antan. Les panneaux en zinc qui forment un semblant de mur d'enceinte d'une gare centrale au cœur de l'Algérois ne sont pas faits pour sécuriser les citoyens, les usagers des chemins de fer et les cheminots eux-mêmes. Ainsi donc, l'insécurité règne en maître absolu dans ces lieux, principalement la nuit tombée où les SDF investissent les lieux. Les malfrats profitent de cette situation pour escalader les panneaux. « La DTP qui s'est engagée à réaliser le mur de clôture n'a pas tenu ses engagements en dépit du procès-verbal signé entre les deux parties », affirme en outre le P/APC, obligé de procéder à la réalisation de cette cloison afin de sécuriser les lieux.