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Alger, une capitale «défigurée»
Chantiers qui s'éternisent, travaux inachevés, routes délabrées, mobilier urbain inexistant…
Publié dans La Tribune le 13 - 01 - 2010


Photo : S. Zoheir
Par Nabila Belbachir
Dans la capitale comme dans d'autres villes algériennes, la quasi-totalité des cités, rues et ruelles sont mal prises en charge par les autorités locales.
Une dégradation vécue au quotidien par le citoyen algérien qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Des chantiers laissés à ciel ouvert. Plusieurs travaux sont inachevés, nuisant ainsi au cadre de vie du citoyen. Cependant, c'est à l'intérieur des quartiers que les problèmes d'entretien de la chaussée se posent avec acuité au regard du taux de dégradation constaté sur place. Les multiples travaux entrepris pour la pose de nouvelles adductions au réseau d'alimentation en eau potable ou pour la rénovation se répètent sans pour autant que des opérations de remise en état de la chaussée soient projetées.
De même que pour le raccordement au gaz de ville, la réhabilitation ou le nettoyage du réseau d'assainissement.
L'apparition d'excavations et autres tranchées béantes dans beaucoup de rues et ruelles de la majorité des quartiers est vécue avec appréhension par les
populations, particulièrement les automobilistes. Sans omettre également les désagréments causés par les grands projets structurants des travaux publics et du transport, à savoir les pénétrantes, les trémies, les ponts, les bretelles, les dessertes, le tramway…
La capitale, notamment à Bab Ezzouar, Cinq Maisons, Bordj El Kiffan ou Aïn Taya, tous ces grands axes sont coupés par des barricades et autres grillages sur les grandes artères et boulevards d'Alger. Les habitants de la commune de Bab Ezzouar se plaignent notamment du non-achèvement de certains travaux laissés à l'abandon, tels que les projets d'assainissement, les branchements au gaz de ville, le tout se retrouvant dans un piteux état, à l'image de la route menant vers Bordj El Kiffan, Aïn Taya.
Le pire, c'est qu'après les travaux, aussi bien de raccordement au gaz de ville, d'AEP ou de l'assainissement, la route qui avait été défoncée, est laissée en l'état. Les désagréments que cause cet état des lieux sont énormes. Les citoyens n'en finissent pas de s'en plaindre, mais aucun responsable ne s'en émeut. Et les désagréments perdurent. Les riverains n'ont d'autre recours que de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de s'armer de patience, une patience qui ferait pâlir un bonze.
Autre problème à soulever, il y a quelque temps, les rues et trottoirs de la commune de Belouizdad étaient dans un état de dégradation avancé. Elles le sont toujours. Preuve en est, la rue Hassiba Ben Bouali se caractérise par un grand nombre de nids-de-poule et autres crevasses. En effet, après tous les travaux de voirie, les trottoirs restent en l'état et ne sont pas restaurés. Saïd, fonctionnaire, habitant à Chéraga, à l'ouest d'Alger, nous apprend que «cela fait une année que les services de Sonelgaz ont entamé des travaux puis abandonné les lieux après avoir procédé au creusement de tranchées dans la rue et sur les trottoirs. Des amas de gravats et de boue ont été laissés sur place».
Et de poursuivre : «C'est un travail bâclé. On a pris l'habitude de ce genre de situations».
Pareils cas sont constatés au quotidien dans différentes communes, cités et quartiers, non seulement de la capitale, mais à travers tout le territoire national. Pis, certaines cités sont transformées en décharges publiques, recevant des quintaux de détritus, abandonnés par des citoyens inciviques, et autres gravats déversés par des entrepreneurs du bâtiment dans les quartiers limitrophes, dont bon nombre n'accorde pas d'importance à l'hygiène et l'esthétique, notamment après l'achèvement de leurs projets. Des détritus jonchant le sol font partie du décor hideux de ces quartiers et localités. Il est à souligner également l'état déplorable des rues, délabrées avec le temps, abandonnées et sans goudron, avec des nids-de-poule, devenues impraticables, ce qui occasionne des désagréments aux automobilistes. Cette situation déplorable provoque également des accidents de la circulation causant des morts et des blessés. Il faut dire que la faute incombe aux responsables locaux, communaux principalement, qui n'appliquent pas à la lettre le programme de développement, en réelle adaptation aux attentes des citoyens en matière d'amélioration du cadre de vie.
Les travaux d'aménagement et d'entretien se font de plus en plus rares et l'amélioration du cadre de vie semble reléguée au dernier rang des priorités des autorités communales et autres responsables concernés en la matière. Et ce, en dépit de l'insistance du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, sur la protection de l'environnement et de l'esthétique des villes.
C'est, entre autres points, l'un des volets auquel le département de Ghoul a donné toute son importance dans la réalisation de routes, ouvrages d'art et autres infrastructures. Une attention particulière a été, en effet, accordée à l'aspect esthétique et à l'embellissement des accotements, îlots, terre-pleins et autres espaces alentour des trémies, ronds-points, bretelles d'accès et même l'autoroute. D'ailleurs, à chacune de ses sorties sur le terrain, qui sont d'ailleurs nombreuses, le ministre souligne l'importance de la finition des travaux de manière à donner une dimension esthétique et un environnement
adéquat aux travaux réalisés. Ce qui offrira un cadre de vie agréable aux citoyens. Pourtant, les chefs de projet n'ont cure de ce volet, si important pour le paysage urbanistique du pays, et les responsables locaux s'en lavent les mains, nullement dérangés par la saleté et la laideur de leur commune.


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