Quatre ans après son ouverture, l'antenne de l'Algérienne des Eaux (ADE) de Boudjima vit un manque de moyens humains et matériels criants. Occupant un local de 15 m⊃2;, dans l'enceinte du siège de l'APC, le personnel, un chef d'antenne, une caissière et un releveur, travaillent dans des conditions difficiles. L'antenne ne dispose ni de plombier, ni de soudeur. Les agents polyvalents sont recrutés dans le cadre de l'IAIG (indemnité des activités d'intérêt général) à raison de 3000 DA/mois. Les moyens de l'APC sont alors régulièrement sollicités, y compris la case.C'est la raison pour laquelle une correspondance a été adressée par l'APC au directeur de l'agence ADE de Tizi Ouzou en vue de doter cette unité de moyens adéquats. Ce sont les équipes de l'ADE de Ouaguenoun qui viennent à la rescousse de cette antenne pour les réparations des fuites du réseau d'adduction desservant les 16 villages de la commune. Aussi, du fait que l'eau n'arrive que très rarement dans leurs foyers, les 2500 abonnés de l'antenne refusent, depuis 2007, d'honorer leurs redevances. Hormis le chef-lieu communal, qui reçoit le précieux liquide une fois tous les quinze jours, les autres localités, telles que Tarihant, Agouni Oufekous ou Tikaatine, les robinets restent à sec pendant un mois, voire plus. Le maire a indiqué que le réseau, vétuste et défectueux, éclate à chaque pompage à partir de Tikobaïne. Le point noir du réseau demeure le lieudit Ighzer Illilane. La solution viendra, d'après ce responsable, dans la réfection de tout le réseau d'adduction et de distribution. L'espoir de la population pour le règlement définitif de ce problème réside dans l'accélération des travaux de transfert d'eau à partir du barrage de Taksebt vers les communes du versant nord de la wilaya, dont fait partie la commune de Boudjima.