Les récentes démarches entreprises auprès de la FAF par le président de l'Entente Sportive de Souk Ahras (ESSA), Ali Rouainia, pour valider l'accession de son équipe en division supérieure, n'ont pas produit les effets escomptés. La ligue régionale de football (LRFA) a récemment pris une décision, par laquelle, il a été mis fin aux activités du dit président, «en application de l'article 91 des règlements généraux de la FAF», est-il écrit dans le document. Le club, en non-activité depuis deux années, est, d'après la décision de la LRFA, exclu de facto. La même décision met en relief les articles 4 et 69 des dits règlements qui interdisent, selon Ahmed Mebrek, son signataire, le recours à une juridiction de droit commun. Le président en question déclare, quant à lui, nulle et de nul effet la notification de fin d'activités. «A aucun moment je n'ai eu recours à une juridiction de droit commun, hormis le tribunal arbitral des sports (TAS), une instance spécialisée, qui a été critiquée pour avoir tranché en notre faveur», a-t-il déclaré. S'agissant de l'absence de son équipe du championnat, le même président imputera cette situation à la ligue régionale de Annaba qui refuse, selon ses dires, d'appliquer une décision de justice. Il impute, par ailleurs, le malaise qui persiste dans toutes les sections à un noyau politicien de connivence avec des milieux financiers. Il promet, également, de faire éclater dans les prochains jours des scandales financiers liés à la gestion des clubs sportifs depuis l'année 2008. «J'invite toutes les instances judiciaires à ouvrir des enquêtes sur moi-même et ensuite sur les relais de la mafia sportive de Souk Ahras», a lancé notre interlocuteur. Pour notre part, nous avons vainement tenté de joindre le président de la LRFA. Par contre, contacté par téléphone, le secrétaire général de la ligue a confirmé la décision de mettre fin aux activités de Ali Rouaïnia et indiqué, par la même occasion, que l'instance régionale a reçu une correspondance émanant de la FAF où il n'est pas tenu compte de la décision du TAS dans l'affaire de l'ESSA.