Minicooper, l'engouement pour les versions les plus performantes de la mini a poussé BMW à imaginer un sommet de gamme encore plus puissant baptisé John Cooper Works. Jouant sur l'engouement de sa clientèle pour les motorisations performantes, BMW introduit au sommet de sa gamme un modèle ultrasportif de 210 ch. Baptisé John Cooper Works, ce dernier se repère tout juste à sa double sortie d'échappement, à ses étriers de disques siglés et à ses insignes de carrosserie. Pour aller au-delà et se différencier, le client est invité à payer des suppléments en choisissant parmi les 120 références du catalogue d'options. A l'intérieur, il faut aussi recourir aux options pour personnaliser le poste de conduite. Les sièges sont bien dessinés, mais la course de la pédale d'embrayage oblige à se rapprocher du volant au détriment du confort de conduite. Le niveau sonore intérieur est élevé et peut devenir insupportable. La mini reste pour l'instant motorisée par le 4 cylindres 1600 cm3 issu de la coopération avec Chrysler. C'est à Mike Cooper qu'ont été confiés la préparation et le montage en série du kit moteur homologué sous le nom de son père. Un kit qui fournit 40 ch supplémentaires sans élever la consommation d'un bloc déjà gourmand en carburant. Par rapport à la Cooper S, la tenue de route est encore renforcée avec en option des trains roulants sport plus fermes, un abaissement de la carrosserie et une barre anti-rapprochement. Plus hargneuse que surpuissante, la Mini John Cooper Works produit une sensation de vitesse peu en rapport avec l'affichage du compteur. Avec ses équipements de séries et ses options, votre voiture sera presque unique.