La thématique sur la prévention du risque sismique s'est déplacée vers celui plus précis de réduction de la vulnérabilité au risque sismique. C'est précisément l'objet d'une formation de trois jours au profit des cadres de la protection civile de la région ouest. L'exemple de ce qui se passe actuellement au Japon avec la réduction de la vulnérabilité au risque sismique à laquelle est arrivée ce pays doit être en ligne de mire de la rencontre selon le DG du CRAAG. L'indication vaut d'autant plus par le fait qu'une quarantaine de wilayas sont concernées par le risque sismique, particulièrement celles du nord du pays à forte concentration urbaine, a expliqué une sous-directrice centrale de la protection civile (DGPC). Neuf wilayas-pilotes ont été ciblées dans un premier temps par des projets de prévention dont des études de vulnérabilité avec dressement de cartes. Témouchent a bénéficié du plus grand nombre de ces études. L'opération va être étendue aux autres wilayas mais, au regard du temps nécessaire pour finaliser les études, elle va s'étaler sur plusieurs années. Au premier jour de la rencontre, hier, les experts du CRAAG devaient intervenir sur plusieurs questions relatives à l'aléa sismique, la carte sismotechnique, la vulnérabilité (site et bâti), les effets du site, le réseau sismologique, les instruments de mesure et l'intégration des données sismiques dans un système d'information géographique. Aujourd'hui, ce sont les cadres de la direction générale de la protection civile qui se pencheront sur la sismicité de l'Algérie, l'étude de réduction de la vulnérabilité, la gestion des risques sismique avec la projection de films (séismes Chleff et Boumerdes) ainsi que sur les dispositions de la réglementation en matière de prévention. Au troisième jour, l'état d'avancement du projet réduction du risque sismique sera présenté par la sous-directrice des risques majeurs (DGPC).