Articulée autour du projet euromaghrébin Cristel, l'une des nombreuses moutures du fameux projet Tempus, une journée d'étude a réuni, dans l'enceinte de l'auditorium Mohamed Seddik Benyahia, différents partenaires de cette démarche fondée sur une formation supérieure qualifiante et diplômante tournée vers le métier de développeur de logiciels et dont les ambitions visent une meilleure insertion de l'étudiant dans le marché du travail. A l'ordre du jour de ce forum organisé par le laboratoire d'informatique de l'université de Constantine, figuraient plusieurs thèmes dont le point d'orgue a été sans conteste l'intervention du Pr Zaidi Sahnoun. Représentant de l'université de Constantine et coordinateur d'un réseau universitaire comptant 8 partenaires dont des institutions aussi prestigieuses que l'université Paris 12, l'université Klagenfurt en Autriche ou encore celle de Tunis El Manar, ce dernier a affiché un premier bilan, souligné les grandes opportunités à saisir et évoqué dans la foulée les perspectives offertes par ce projet « aujourd'hui en mesure d'offrir, dira-t-il en substance, une formation qualifiante et en même temps diplômante au terme d'un cursus rapide (3 ans) qui fera de l'étudiant un élément directement opérationnel sur le terrain, d'autant que le secteur du génie logiciel est porteur de grandes ressources en raison de la dimension prise par le développement de logiciels à l'échelle mondiale. Ce cursus, né du projet Cristel et labellisé par le Haut Conseil franco-algérien de la recherche, s'appuie sur le métier de développeur de logiciels avec à la clé l'obtention d'une licence professionnelle en informatique, option génie logiciel. » Une formation qui sera, par ailleurs, passée en revue sous tous ses aspects à la faveur d'une intervention consacrée à ce thème précis, mais également lors d'un débat où chacun a apporté son propre éclairage par rapport à son application sur le terrain et à l'intérêt qu'elle susciterait auprès des étudiants qu'on dit réfractaires aux nouveautés, selon le point de vue de plusieurs participants à ce forum. Au rang des pierres angulaires de ce vaste dessein universitaire, a figuré également en bonne place le partenariat à mettre en œuvre entre les managers du projet Cristel et les entreprises. Et c'est là où le bât blesse, l'expérience d'autres projets de moindre envergure, mais du même type a démontré que les entreprises ne jouent pas toujours le jeu. Frileuses à souhait, elles attendent généralement le produit fini pour sortir de leur coquille. Peut-être que cette fois...