Convivialité, chaleur et culture». Tels sont les maîtres mots qualifiant le nouveau café littéraire qui vient d'être inauguré. Il s'agit de la belle et bonne initiative de Ahmed Madi, directeur des Editions Dar El Hikma. Il s'agit du Café littéraire Dar El Hikma, sis au siège de l'Union des écrivains algériens, au 88, rue Didouche Mourad à Alger. Un espace de plus est toujours un adjuvant pour la culture proprement dite. Aussi, le Café littéraire Dar El Hikma se veut être un endroit, une tribune, un espace, un cercle des poètes pas disparus mais retrouvés. Un petit coin de florence et de liberté. Et ce, dans un cadre agréable sacré et consacré à la culture dans sa dimension pluridisciplinaire, riche, arabophone, francophone, anglo-saxonne et voire universelle. «C'est un espace culturel ouvert à tout le monde sans exception aucune, œuvrant pour la culture algérienne et universelle…», nous confiera Ahmed Madi.Ainsi, avant-hier après-midi, l'insigne honneur d'étrenner le tout premier Café littéraire Dar El Hikma est revenu au journaliste et critique de théâtre, Samir Meftah, à l'issue de la parution du texte théâtral intitulé Le Miroir aux éditions Dar El Abakira (mars 2001). C'est devant un aréopage constitué de journalistes, d'hommes de culture et d'anonymes férus de culture que Samir Meftah a présenté son texte Le Miroir. Une lecture de 25 minutes, tableau par tableau, suivie d'un débat instructif autour du théâtre et de la «trame» de cette pièce. «L'histoire du Miroir se passe dans un hôpital psychiatrique. C'est un microcosme de la société, où la prophétie le dispute à l'aliénation…», expliquera Samir Meftah. Le Miroir est un questionnement, un questionnaire philosophique, dialectique où se «téléscopent» cacophonie des médias, changement et autres réformes, prosodies et allitérations poétiques. Et puis, la quête initiatique de la vérité vraie jurant avec les «nouveaux prophètes». Ce qui est sûr, dans le trait cursif de Samir Meftah, c'est qu'il y a une inspiration de Paolo Coelho (L'Alchimiste) et surtout sa fameuse pierre de touche. Samir Meftah se dit inspiré par William Shakespeare !