Un café littéraire style « off », qui cadre bien avec les normes costume-cravate et le langage décliné en arabe classique a été ouvert dimanche au 88 rue Didouche Mourad à Alger en présence d'écrivains et de chercheurs ainsi que du député à l'Assemblée populaire nationale, Si Affif. Le café a élu domicile au siège de l'Union des écrivains algériens (UEA) mitoyen du reste à la librairie du même nom. Il a été créé en partenariat avec les éditions El-Hikma. Un café littéraire style « off », qui cadre bien avec les normes costume-cravate et le langage décliné en arabe classique a été ouvert dimanche au 88 rue Didouche Mourad à Alger en présence d'écrivains et de chercheurs ainsi que du député à l'Assemblée populaire nationale, Si Affif. Le café a élu domicile au siège de l'Union des écrivains algériens (UEA) mitoyen du reste à la librairie du même nom. Il a été créé en partenariat avec les éditions El-Hikma. Le représentant de cette maison d'édition, visiblement guère informé, s'est félicité de ce que c'est la « première fois qu'un café littéraire ouvre ses portes en Algérie ». Or, il n'en est rien, le café littéraire « L'île lettrée » situé au centre de la capitale et dont nous avions couvert les activités l'année dernière, a fonctionné durant toute une année, même si il a dû fermer ses portes par la suite. Il existe aussi un café littéraire au bastion 23 à Alger et un autre à Bejaïa, alors que celui de Tizi-Ouzou vient à peine d'ouvrir. N'empêche collation et discours de bienvenue sous la caméra de la télévision ont été servis par le président de l'UEA, Youcef Chagraa. « L'idée de création, a-t-il dit, de ce café littéraire a été évoquée au sein du Conseil de l'UEA avant d'être avalisée par le secrétariat ». Il a annoncé que le café littéraire de l'UEA va créer bientôt 30 sections à travers le territoire national. Et d'ajouter que « la revue de l'union, qui a cessé de paraître depuis plusieurs années, va être relancée ». Selon lui, le café littéraire sera ouvert à tous les Algériens sans exception. Pour sa part, Ahmed Madi, directeur général de Dar El-Hikma a estimé que le nouvel espace n'est pas « un simple café littéraire, mais un lieu ouvert au débat d'idées, à l'échange d'opinions, un lieu où peuvent se croiser les poètes, les artistes photographes, plasticiens et autres virtuoses de la voix ». Et d'ajouter : « Cet espace, nous le voulons comme un lieu de dialogue et d'épanouissement culturel ouvert à tous les courants et à toutes les opinions sans exclusive, un lieu qui puisse faire rencontrer l'auteur et l'éditeur, le scénariste et le réalisateur ». Dar El Hikma, qui fête ses 27 ans d'existence, a pris en charge la réhabilitation, l'équipement et le réaménagement des locaux devant abriter ce café littéraire qui vient ainsi renforcer l'infrastructure déjà existante, à savoir la bibliothèque et la salle de conférence de l'UEA. Le café sera, affirme-t-on, mis en ligne et disposera d'un site Internet. Le représentant de cette maison d'édition, visiblement guère informé, s'est félicité de ce que c'est la « première fois qu'un café littéraire ouvre ses portes en Algérie ». Or, il n'en est rien, le café littéraire « L'île lettrée » situé au centre de la capitale et dont nous avions couvert les activités l'année dernière, a fonctionné durant toute une année, même si il a dû fermer ses portes par la suite. Il existe aussi un café littéraire au bastion 23 à Alger et un autre à Bejaïa, alors que celui de Tizi-Ouzou vient à peine d'ouvrir. N'empêche collation et discours de bienvenue sous la caméra de la télévision ont été servis par le président de l'UEA, Youcef Chagraa. « L'idée de création, a-t-il dit, de ce café littéraire a été évoquée au sein du Conseil de l'UEA avant d'être avalisée par le secrétariat ». Il a annoncé que le café littéraire de l'UEA va créer bientôt 30 sections à travers le territoire national. Et d'ajouter que « la revue de l'union, qui a cessé de paraître depuis plusieurs années, va être relancée ». Selon lui, le café littéraire sera ouvert à tous les Algériens sans exception. Pour sa part, Ahmed Madi, directeur général de Dar El-Hikma a estimé que le nouvel espace n'est pas « un simple café littéraire, mais un lieu ouvert au débat d'idées, à l'échange d'opinions, un lieu où peuvent se croiser les poètes, les artistes photographes, plasticiens et autres virtuoses de la voix ». Et d'ajouter : « Cet espace, nous le voulons comme un lieu de dialogue et d'épanouissement culturel ouvert à tous les courants et à toutes les opinions sans exclusive, un lieu qui puisse faire rencontrer l'auteur et l'éditeur, le scénariste et le réalisateur ». Dar El Hikma, qui fête ses 27 ans d'existence, a pris en charge la réhabilitation, l'équipement et le réaménagement des locaux devant abriter ce café littéraire qui vient ainsi renforcer l'infrastructure déjà existante, à savoir la bibliothèque et la salle de conférence de l'UEA. Le café sera, affirme-t-on, mis en ligne et disposera d'un site Internet.