Une poignée d'agents de la CNAS a marqué hier sa désapprobation quant à la stagnation du plan de carrière d'un grand nombre de leurs collègues, un effectif estimé à 321 travailleurs. Ces derniers sont pris en otage dans une affaire où les différentes parties se rejettent la balle, faute d'avoir trouvé une issue de sortie à la crise qui secoue l'UGTA pointée du doigt par Amor Nekhoul, directeur de la Cnas de la wilaya de Constantine: «Pour notre part, nous n'avons épargné aucun effort pour tenter de régler la situation socioprofessionnelle de ces travailleurs, et pour cela nous relançons régulièrement les instances UGTA de la wilaya, mais en vain, car aucune mesure recevable ne nous est parvenue à ce jour, du fait de l'existence d'un problème de représentativité entre l'union de wilaya, dont les activités sont suspendues, et la commission de préparation du congrès de wilaya, d'où un bicéphalisme qui a eu un impact très négatif sur les positions des sections syndicale.» Résultat: faute d'avoir, pour les 21 sections syndicales de la CNAS, organisé des assemblées générales en règle, la situation socioprofessionnelle de ces travailleurs restera en stand-by. «Seuls 5 sur les 21 sections syndicales de l'agence se sont conformées à la réglementation en vigueur en organisant des AG en toute transparence et dans le respect des textes règlementaires», fait remarquer le directeur de la Cnas.