Cumulant quatre maladies chroniques et un taux d'handicapé physique à 100%, Kadouche Med Améziane (55 ans), vit le calvaire à Sidi Ali Moussa, dans la commune de Souk El Ténine (Maâtkas). Son grand désarroi, se rendre quotidiennement, sur un kilomètre environ, vers le kiosque multiservices qu'il gère au chef-lieu communal, alors que rarement il trouve de transport. Ça lui arrive de tomber en cours de route et ne pouvoir se relever qu'avec l'aide d'une personne. Dans le besoin, et voulant se rapprocher de son lieu de travail, Mohamed-Ameziane, adressait depuis 2004 de successives sollicitations pour un logement social auprès des autorités locales et nationales, notamment les ministères de l'Habitat et de la Solidarité nationale. A ce jour, vainement, s'est-il plaint. Pour son taux d'IPP à 100%, Mohamed-Ameziane perçoit certes une pension de 4 000 DA versée chaque mois par l'Etat, mais il se demande quelle est la personne, de surcroît malade, qui pourrait vivre avec un si maigre pécule ? Aussi, il lance un appel aux autorités locales et nationales en vue de bénéficier d'un logement tout près de son kiosque, dans sa localité.