Cette commune, qui semble avoir l'essentiel, manque en fait de tout et souvent du principal. La commune de Maâtkas manque absolument de tout. Seuls deux petits centres situés au chef-lieu Souk El Khemis et à la ville voisine de Souk El Ténine, chef-lieu d'une autre commune, s'essaient à faire illusion dans le vide des environs. Certes, dans les petits villages de Maâtkas on trouve des épiceries et aussi quelques autres services tels des boulangeries ou encore des dépôts de pain. En dehors des établissements scolaires ou des antennes de la Caisse d'assurances, de la Sonelgaz et d'autres services qui ont installé de petits bureaux à Souk El Khemis, circulez il n'y a rien à voir! Certes, les temps ont changé et les villageois ont, tout de même, vu leur quotidien s'améliorer avec des écoles proches, de l'électricité pratiquement dans tous les villages et hameaux et surtout de l'eau potable dans...les robinets. Ce qui, évidemment, il y a à peine une quinzaine d'années, n'était qu'une vue de l'esprit! Cependant, l'état des routes demeure le problème majeur. En effet, par endroits, le bitume est carrément inexistant sur des dizaines de mètres et des crevasses se multiplient alors sur la route, comme c'est le cas de celle conduisant à Tizi n'Tzouguert ou encore celle allant vers Ighil Aouène. Tandis que la route menant d'El Bir au cimetière et au village de Takhribt est dans un état lamentable. Les habitants attendent que les autorités procèdent au bitumage de ces routes. En vain! Mais en comparaison du passé, une certaine avancée et sur tous les plans est notée dans ces hameaux et villages. Ces localités se plaignent, cependant, du manque d'espaces de loisirs pour les jeunes qui usent leurs baskets dans des rues poussiéreuses en été et boueuses en hiver. Ces jeunes récalment un espace de jeu ou une petite maison de jeunes pour, justement, occuper quelque peu leurs interminables journées. Comme les villages et hameaux de cette commune attendent que les agences postales disséminées dans la commune soient enfin fonctionnelles. Maâtkas, qui semble avoir l'essentiel, manque en fait de tout et souvent du principal. A moins de 20 kilomètres de Tizi Ouzou, les villages vivent les problèmes du siècle dernier!