Les prix du pétrole ont finit en hausse en fin d'échanges européens à New York mais ont reculé légèrement à Londres, sur un marché toujours soutenu par un net affaiblissement du dollar. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s'échangeait à 123,49 dollars jeudi sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, reculant de 36 cents par rapport à la veille. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), en revanche, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grimpait de 31 cents à 111,76 dollars. Le marché faisait preuve de volatilité à l'approche d'un week-end prolongé, les places de Londres et New York étant fermées vendredi, le marché londonien étant de surcroît fermé également lundi. Les cours du baril restaient cependant favorisés par la faiblesse de la monnaie américaine, tombée jeudi à son plus bas niveau depuis décembre 2009 face à l'euro. La dépréciation du billet vert rendait plus attractifs les achats de brut, libellés en dollars, pour les investisseurs détenant d'autres devises. Plus généralement, «les prix du pétrole bénéficient des signes continus de reprise économique aux Etats-Unis. La solidité des résultats trimestriels des entreprises américaines forment un arrière-plan favorable», observaient des analystes. Les prix du pétrole avaient été portés mercredi par les chiffres du Département américain de l'Energie (DoE), qui avait fait état, contre toute attente, d'une chute de 2,3 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis, la première baisse après six semaines de hausse.