Le centre de formation supérieure de Saïda se prépare à recevoir, pour cette nouvelle rentrée universitaire, un nombre important d'étudiants estimé à quelque 7 500 venant des wilayas de Saïda, Naâma, El Bayadh, Adrar, Béchar, Tissemsilt et Relizane, inscrits dans les 17 filières existants constituées de cycles longs et courts. Il n'en reste pas moins que le centre universitaire (C.U.) va devoir affronter quelques problèmes de déficit en matière d'encadrement pédagogique au niveau des instituts et des départements, d'infrastructures d'accueil et d'hébergement et, comme on nous le fait savoir, des problèmes de gestion au niveau des résidences. Autant dire un centre en proie à des problèmes récurrents mais urgents. Si l'on ne déplore aucun problème de déficit en matière d'infrastructures d'accueil et d'hébergement chez les filles qui, nous apprend-on, sont 4 (quatre) à partager une seule et même chambre, chez les garçons, en revanche, le problème reste entier et s'est même compliqué avec le retard enregistré dans la réalisation d'un nouveau projet de 500 lits. L'administration centrale et les autorités locales ont, semble-t-il, pris des mesures urgentes pour assurer l'hébergement aux étudiants dès lors qu'il n'est plus question de continuer, pour le centre, d'utiliser les logements sociaux de l'OPGI. Par ailleurs, au chapitre « inscriptions », l'on nous apprend que presque 1 900 étudiants inscrits viennent d'être orientés vers les filières de leur choix, notamment 438 en lettres arabes, 313 en sciences juridiques et administratives et 215 en tronc commun des sciences exactes et technologie. Les différentes opérations d'inscription au niveau du centre devaient prendre fin hier. L'encadrement pédagogique est assuré par 389 enseignants dont 163 permanents, 169 vacataires et 57 associés. Le centre, nous apprend-on, a bénéficié de 40 projets inscrits dans le cadre de la recherche scientifique. L'application du nouveau système L.M.D. (Licence-Master-Doctorat) n'est, pour l'instant, pas envisagé au niveau du centre.