A coté du problème hydrique, le logement compte parmi les revendications les plus importantes des citoyens de Tifra. Depuis l'indépendance, seulement vingt-deux logements sociaux ont été attribués, pour l'instant, aux citoyens de cette commune qui compte, au dernier recensement, plus de 8000 habitants. «Insignifiant !» disent d'une seule voix citoyens et responsables de l'APC. N'aurait été les autres dispositifs d'accès aux aides à la construction de logements ruraux, la commune serait confronté à de sérieux problèmes de résorption de l'habitat précaire. Le programme de 160 logements sociaux et de 120 logements FONAL, dont a bénéficié récemment la commune, vient ainsi combler le retard accumulé depuis des années, dans ce domaine. Mais au vu de la forte demande formulée par les citoyens pour le logement tous types confondus, ce programme, selon le P/APC, ne fera qu'atténuer la crise, mais non la résoudre. D'ailleurs, dans ce sens, l'APC a introduit un recours au wali, au sujet de la répartition des logements FONAL au niveau de la wilaya. Le quota de 120 logements attribué, dans ce cadre, à la commune est jugé insuffisant vu l'importance de la demande qui a atteint plus de 300 inscrits. «La répartition des logements FONAL doit normalement se faire en fonction de la demande et non d'autres critères approximatifs. Cette répartition au quota et par commune n'est pas du tout appropriée et juste, on peut se retrouver ainsi avec des communes qui n'enregistrent aucun demandeur mais qui bénéficierait toutefois d'un quota égal ou supérieur à la notre. C'est tout de même inadmissible» déclare, à ce sujet, le P/APC.