Le problème de la gestion et de l'entretien des 13 cimetières, répartis sur le territoire de la commune de Constantine, a suscité des débats animés, lors de la session de l'APC, tenue jeudi dernier. Les responsables de l'établissement public de gestion des pompes funèbres (EPGPF) ont réclamé à la commune un personnel pour s'occuper du nettoyage et du désherbage des lieux. «Le wali continue de nous exiger le maintien permanent de nos cimetières dans un état acceptable, le manque d'équipements et du personnel constituent un réel obstacle pour nous», a déclaré un élu. Le secrétaire général de l'APC dira à ce propos: «Le problème est loin d'être celui du manque de personnel, la commune ne pourra pas procurer un personnel, son rôle se limite à la budgétisation, l'initiative revient à l'établissement lui-même. Il est vrai que depuis sa création en 1983 en tant que régie, cette dernière dépendait de l'APC. Actuellement et après sa réorganisation, elle a acquis une certaine autonomie et doit donc s'organiser en commençant par la création d'un organigramme déterminant les missions de chacun de ses responsables. La commune peut exercer seulement un contrôle sur l'activité de cet établissement, vu sa dépendance financière». Et d'ajouter: «Une éventuelle convention sur la gestion des cimetières entre l'établissement et la commune est envisageable, la commune peut également détacher un personnel pour cette mission, mais de sa part l'EPGPF doit contacter l'ANEM afin de trouver la main-d'œuvre, l'occasion d'absorber une importante masse en chômage !». En attendant, l'opération de désherbage traîne toujours, raison pour laquelle l'APC a décidé de lui dégager 10 millions de dinars.