La station de Chréa sur les hauteurs de Blida (1500 m) a repris des « couleurs » cet été, à la faveur d'un afflux considérable de touristes venus de Blida mais aussi d'Alger, de Médéa, de Aïn Defla, de Chlef et d'ailleurs... Les minibus qui assurent la navette à partir de la Ville des roses ont été pris d'assaut par des jeunes et moins jeunes en quête de fraîcheur montagnarde. Les cèdres de Chréa sont réputés avoir des facultés de « climatiseur » naturel. L'odeur qu'ils dégagent est ennivrante. A part les randonnées champêtres, Chréa ne possède pas encore de capacités d'accueil ou de moyens de loisirs pour satisfaire tout ce monde. Un restaurant, un café et quelques vendeurs de beignets ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Les responsables locaux devraient penser à créer un espace convivial sain à même de satisfaire tous ces visiteurs, surtout ceux qui viennent pour la journée. Le téléphérique est toujours à l'arrêt malgré les promesses faites par un responsable de l'APC. Les résidents, eux, se plaignent du manque d'eau potable dans les chalets. « L'eau coule dans nos robinets une ou deux fois par semaine ! », dira l'un d'eux. Les routes qui mènent au ski-club, à Kerrache ou à Belle-Bête ne sont pas entièrement goudronnées. Avec un peu plus d'initiative de la part des élus, Chréa pourrait (re)devenir un pôle d'attraction digne de ce nom. Les responsables devraient voir grand et ne pas se contenter du minimum. Le télésiège a « redémarré » en attendant le téléphérique. Ce dernier est attendu avec impatience par les « passionnés » de Chréa.