Pour la énième fois, le point noir situé au pont Asmidal, reliant El Hamri et Ibn Sina, a fait l'objet, jeudi dernier, d'une opération de nettoyage de grande envergure. Trois entreprises publiques relevant de l'APC et de la wilaya d'Oran et une privée ont mis le « paquet » pour ramasser des tonnes de débris de ce lieu qui constitue « le plus important des 23 points noirs de la ville. » Si le mouvement associatif a pris part à cette opération, qui a été marquée par la mobilisation de plus d'une cinquantaine d'agents du service de nettoiement, les responsables des premières entreprises concernées par l'éradication de ce point, à savoir Asmidal et Naftal, ont brillé par leur absence. Les motifs de cette absence sont inconnus malgré « les appels incessants de l'APC pour une large collaboration de la part des deux entreprises nationales », croit-on savoir auprès de certains responsables de l'hôtel de ville. Cependant, ce n'est pas la première fois que les services de l'APC procèdent à une telle opération. Plusieurs réunions ont déjà été tenues dans le passé et plusieurs campagnes de nettoiement ont été initiées à ce niveau. La situation demeure malheureusement inchangée et les débris sont quotidiennement déversés sur ce site. « Le déversement des déchets se fait surtout la nuit », précisent certains responsables. Plusieurs solutions ont été proposées pour mettre fin à cette situation. Au début de cette année, la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement (PUPE) avait proposé une permanence, alors que la commission de l'environnement a soutenu l'idée d'« un accès réglementé à ce lieu. » Une fois le point noir disparu, le contrôle des lieux devrait être du ressort de l'APC.