Des contrats de recherche dont les projets ont été approuvés ont été signés, hier à Alger, par les instances scientifiques compétentes dans le cadre de l'exécution des programmes nationaux de recherche, au nombre de 2577 sur les 4023 évalués. Dans son discours, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé que «les différents projets scientifiques et de recherche ont obtenu l'accord de plus de 850 experts nationaux et de compétences algériennes établies à l'étranger. L'Etat a consacré une enveloppe de 6 milliards de dinars pour leur exécution». Les projets choisis concernent tous les secteurs socioéconomiques conformément à la loi d'orientation de la recherche scientifique qui porte sur 34 programmes nationaux de recherche scientifique, objet d'un appel d'offres national en direction des enseignants pour proposer des projets de recherche. Le ministre a annoncé le lancement direct des projets de recherche scientifique choisis, insistant sur la nécessité, pour le secteur socioéconomique, de concrétiser tous les projets de recherche réalisés par les universités ou les centres de recherche. La feuille de route tracée par le gouvernement vise à mobiliser toutes les compétences nationales, en Algérie et à l'étranger, pour renforcer la contribution de la recherche au service du développement national. L'accent est mis sur la nécessité de promouvoir et de soutenir toutes les actions projetées visant à assurer et à accroître le transfert du produit de la recherche vers le secteur socioéconomique. Cette ouverture sur les secteurs socioéconomiques est l'une des conditions d'acceptation de ces nouveaux projets. Sans la présence d'un partenaire socioéconomique dans le projet de recherche, ce dernier est tout simplement rejeté. En somme, l'objectif visé par la recherche est de disposer de la capacité à répondre à un problème sur le terrain et non de publier des résultats de recherche ou de soutenir des thèses. Pour montrer que la recherche n'est plus cette activité ésotérique enfermée dans les universités et les ouvrages et qui doit se décliner dans des applications concrètes pour la société, nombre de ministères ont crée leurs comités sectoriels permanents, ce qui permettra une meilleure coordination intersectorielle en matière de recherche et une plus grande mobilité des chercheurs vers les entreprises.