Les habitants de Berkouka, de Tizi Lilane, d'Aït Aïssa Ouziane, d'El Bir, d'Aït Zaïm, Angah, Bouarfa…, à l'instar de ceux de l'ensemble des 45 villages et hameaux composant la commune de Maâtkas, attendent avec impatience la sortie de leurs localités respectives du sous-développement qui les paralysent depuis des années. Les besoins de la population cette commune de 35 000 habitants, sont recensés notamment dans les domaines de la santé, de l'habitat, de la culture, du sport, de l'hydraulique, de l'éducation, etc. Ces villages nécessitent également de bénéficier d'une antenne de banque, d'une unité de la protection civile, d'un établissement hospitalier, de stade, de foyers de jeunes. L'exécutif communal a inscrit des projets en PCD, tout en tenant compte des priorités des villages les plus nécessiteux dans l'assainissement, le dallage des sentiers, la construction de caniveaux, etc. Mettant l'opinion publique au courant du maigre budget reçu (2 milliards de centimes) pour le développement de la commune, le maire de Maâtkas a tenu de clarifier les choses : «nous voulons travailler davantage, mais la subvention qui nous a été allouée, comme vous le savez, est insignifiante. Elle ne pourra jamais satisfaire à la demande, même d'une partie des villages de la commune, en matière de PCD (plans communaux de développement). La répartition de ces programmes est devenue un véritable casse-tête pour l'ensemble des élus. La collectivité cumule un retard qu'on ne peut réaliser en un seul mandat», avertit le maire.