Hier, mercredi 11 mai, on a commémoré le 30e anniversaire de la mort de Robert Nesta Marley l Une date tristement historique. L'anniversaire de la mort de Bob Marley, survenue il y a 30 ans, a été l'occasion de rendre hommage à celui qui continue, génération après génération, de faire vibrer la planète, à travers des concerts, des émissions, ou des publications. Trente ans après sa mort prématurée, des suites d'un cancer généralisé, Robert Nesta Marley reste pour beaucoup de ses adeptes et de jeunes, qui découvrent la musique de leurs parents ou grands-parents, la superstar venue d'un pays pauvre, symbole de la contestation universelle, d'émancipation et de liberté. Sa voix et sa spiritualité, qui s'inscrivaient dans la mouvance rastafari, lui valant souvent d'être désigné comme l'apôtre du cannabis, est devenue celle des défavorisés à travers la planète, notamment en Afrique, rappellent les musiciens Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoli, où Bob Marley avait prédit que le reggae reviendrait comme à sa «source». Bob Marley est né le 6 février 1945 à Rhoden Hall, près de Nine Miles, dans la paroisse de Saint Ann (Jamaïque), d'une mère jamaïcaine et d'un père anglais, officier de marine, qu'il n'a pas connu. Il a grandi dans le ghetto de Trenchtown à Kingston. En 1962, il enregistre son premier titre, Judge Not, et fonde, peu de temps après, avec Peter Tosh et Bunny Wailer, le groupe The Wailers. En 1966, il part travailler aux Etats-Unis pour des raisons économiques. Il fera plus tard une rencontre décisive avec Mortimer Planno, rasta jamaïcain d'origine cubaine, qui lui transmettra une partie de sa culture rasta. De retour en Jamaïque, à la fin des années 60, il signe avec le label Island et sort avec les Wailers ses premiers albums au début des années 70, Catch a firet et Burnin en 1973. En 1974, il enregistre son premier album solo Natty dread. Les albums s'enchaîneront jusqu'à la fin (Rastaman Vibration en 1976, Exodus en 1977, Survival 1979, Uprising, 1980).