Le développement local dans la commune de Larbaâ Nath Irathen est compromis en raison de l'absence d'assiettes foncières pour lancer des projets potentiels. En effet, à Larbaâ Nath Irathen la quasi-totalité des terrains constructibles n'est pas la proprité de la commune. Une situation héritée de la période coloniale, aggravée par le morcellement des terrains privés sis à l'intérieur du plan directeur de l'aménagement et de l'urbanisme (PDAU). C'est à ce titre que l'APC de cette localité a entrepris des démarches pour la cession ou le transfert des principales assiettes foncières, à l'exemple de celles de l'ex CEM filles, de l'ancien Souk El Fellah et du site de l'ENIEM. A cet handicap du foncier, auquel est confronté le développement local dans cette commune, s'ajoute le cas de la zone d'activité d'Aboudid, au chef-lieu de la commune. Cet espace, qui aurait pu servir comme zone d'activités économiques et industrielles à même de générer de la richesse et de l'emploi, est malheureusement laissé à l'abandon. Plusieurs projets proposés ou existants sont, soit en suspens ou se trouvant à l'arrêt, comme le projet, par exemple, de complexe omnisports dont l'assiette était prévue à Aboudid, mais dont le sort n'est toujours pas déterminé. Comme palliatif à cette situation qui bloque le développement pour la collectivité, l'on propose de réaliser certains projets dans des villages disposant de terrains communaux, dits du «Mechmel», autrement dit appartenant à tout le village.