Depuis 2007, les villages de Tassoukit et d'Ait El Hadj-Ali sont inscrits pour bénéficier du programme de proximité de développement rural intégré (PPDRI). Le projet a été approuvé par décision de l'ex wali sous le numéro 101/SG en date du 28 juillet 2007. Il était question alors de plusieurs plans de développement destinés à l'amélioration des conditions de vie en milieu rural, tels que l'alimentation en énergie électrique de 27 foyers, l'aménagement de 5 sources et la réalisation de pistes agricoles sur 20 km. Il était aussi question de la création de petites unités d'élevage (cuniculture, apiculture, aviculture, bovin et ovin), la construction d'abris, l'acquisition de machines à coudre et à tricoter, l'amélioration du transport par l'octroi de minibus (11 places) dans le cadre de l'ANSEJ, etc. Le forage de puits, plantation d'arbres fruitiers, création de cybercafés figuraient également dans le programme. Mais l'on s'est contenté de distribuer seulement des machines à coudre et des ruches. Dans ce même programme, l'on a réalisé 7 km de piste sur 20 prévus initialement, et réaménagé certaines sources d'eau. Concernant l'électrification, le projet d'alimentation de 27 foyers est achevé depuis plusieurs mois, mais sa mise en service bute sur l'opposition d'un citoyen.Plusieurs autres projets ont été carrément mis aux oubliettes. Un des demandeurs pour son projet d'élevage bovin, gagné par la lassitude, indique qu'ils sont plusieurs à avoir été retenus dans ce cadre. «Après que l'on nous ait demandé de construire des étables et fait suivre une formation pendant plusieurs jours, voilà que ces vaches, que nous attendions depuis quatre années, n'arrivent toujours pas», regrette-t-il.