Cette visite est inscrite dans le cadre de la célébration du 128e anniversaire de la mort de l'Emir Abdelkader. L'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a beau afficher ses satisfactions quant à sa première visite qu'il a effectuée dans le cadre de la célébration du 128ème anniversaire de la mort de l'Emir Abdelkader, lundi 23 mai, à la wilaya de Mascara, «une ville, a-t-il dit, réputée pour son histoire et la richesse de son vignoble». En rendant hommage à l'Emir Abdelkader, M.Xavier dira : «Je suis très content d'être à Mascara, la ville natale de l'Emir Abdelkader que la France a toujours respecté parce que c'est un homme de courage et de justice qui a sauvé, en 1862, des milliers de chrétiens à Damas». Par ailleurs, interrogé sur le refus de la France de reconnaître ses méfaits en Algérie, l'ambassadeur de France n'hésitera pas à répondre que «le sujet est éminemment politique». Révision des accords de Schengen En ajoutant que le premier pas dans cette affaire a été fait par le président français, Nicolas Sarkozy qui a dénoncé, au cours d'un discours prononcé le 5 décembre 2007 devant les étudiants de l'Université de Constantine, le système colonial et qui l'a qualifié d'injuste par nature, «il était le premier chef d'Etat français qui a dénoncé officiellement le système colonial. Il faut laisser le temps au temps», a-t-il dit. En ce qui concerne le dossier des visas, le consul général de France, M.Jean louis Soriano, a fait savoir qu'en 2010 pas moins de 130 000 autorisations ont été délivrées dont entre 15 à 20% des visas de circulation, en précisant que «le nombre de visas de courts séjours accordés n'a connu aucune augmentation et, ce, parce que la demande est stable», a-t-il dit. Au sujet de la révision des accords de Schengen, l'ambassadeur de France en Algérie a tenu à annoncer: «cela ne risque pas de poser problème pour les relations algéro-françaises».