Le wali de Bordj Bou Arréridj a confirmé, hier, lors d'une conférence de presse, la suspension du directeur de l'hôpital Bouzidi Lakhdar. Une mesure qui sera suivie, selon lui, par celle de la directrice de l'EHS mère et enfant. Il est reproché aux deux responsables leur mauvaise gestion. Pour le premier, la non-prise en charge de la directrice de l'administration locale (DAL), qui a été admise dans la structure, «a été la goutte qui a fait déborder le vase ». Concernant le trou financier enregistré dans les comptes de la pharmacie de l'hôpital, le chef de l'exécutif a précisé qu'il n'a accusé personne, pas même les deux directeurs des malversations constatées dans les médicaments et les produits alimentaires. «L'enquête diligentée par les services concernés déterminera les responsabilités dans cette affaire», a-t-il déclaré. L'on saura à cette occasion que le secteur bénéficiera du recrutement de 22 spécialistes en gynécologie obstétrique, radiologie, orthopédie et ophtalmologie, du transfert du laboratoire d'analyses dans des locaux plus propres et plus fonctionnels à l'annexe de l'institut pasteur, d'équipements médicaux, d'ambulances et de matériel de literie. Mais la solution, selon le wali, réside dans la construction d'un nouvel hôpital de 240 lits.