Après avoir réuni les directeurs de commerce et ceux de la concurrence et des prix à Alger et Annaba, hier c'était au tour des responsables de secteur des régions de l'Ouest et du Sud-Ouest de se réunir à la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oranie. Animé par des cadres du ministère du Commerce, cette rencontre s'inscrit dans le cadre des préparatifs de l'organisation des prochaines élections pour le renouvellement des organes des Chambre de commerce et d'industrie, le 19 janvier 2006. En fait, le mandat des membres élus de l'actuelle assemblée générale est arrivé à son terme depuis le mois août 2004. Cependant, à la demande du ministère du Commerce, le renouvellement des instances élues a été reporté. « Il fallait éviter le vide durant cette période précise d'autant qu'il était question de la création d'un conseil d'hommes d'affaires ainsi que d'autres organes dont la nature n'a pas encore été définie », comme le soulignera M. Yahiaoui, représentant du ministère du Commerce. En ce qui concerne les élections proprement dites, des commissions présidées par les directeurs du commerce, élargies aux représentants des associations professionnelles, de préparation des élections, ont été mises en place. Ceci étant dit, la date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 11 janvier 2006. Il n'y a pas de nouveautés saillantes en ce qui concerne ces élections, sauf sur le plan technique, à savoir la répartition des sièges qui ne suit plus la répartition géographique mais par catégories professionnelles, notamment pour ce qui est de l'industrie, de l'activité des services, du commerce et du BTPH. Les financements Tout électeur doit être adhérent à la C.C.I et ses cotisations doivent être à jour. En ce sens, l'on saura que tout adhérent ayant au moins trois ans d'ancienneté et un casier judiciaire vierge, peut prétendre à la présidence ou à la vice-présidence. Quant aux dépenses prévues pour le fonctionnement des élections, il a été demandé la somme de 10 millions de dinars au ministère des Finances mais, cette demande est restée sans suite à ce jour. Pour pallier à cette défection, il a donc été décidé que les chambres de commerce prennent en charge les frais y afférents, notamment, en puisant dans les recettes parafiscales. Au cours des débats, l'assistance a soumis un certain nombre de suggestions, notamment la présence d'un huissier de justice lors des élections. Le manque de crédibilité des chambres de commerce a été aussi relevé lors de cette rencontre.