Ces retards s'expliquent également par la sous qualification des entreprises qui se seraient traduites par des retards dans les travaux, d'où un recours systématique aux avenants afin de rattraper les cours des matériaux de construction. Lors de l'évaluation de l'exécution du second plan quinquennal, le wali de Mostaganem n'a pas pris de gants pour stigmatiser les bureaux d'études et les entrepreneurs qui seraient responsables des gros retards ainsi que des nombreuses malfaçons dont se parent des dizaines de réalisations effectuées dans le cadre du développement de la wilaya. En effet, lors de la réunion de l'exécutif de jeudi dernier, suite à la présentation d'un état des lieux sans concessions, le premier responsable de la wilaya a pris à partie certains bureaux d'études dont la conception de certains projets frise l'incompétence caractérisée. Alors que le nombre de projets lancés à la faveur des plans de développement s'élève à plus de 170 tous secteurs confondus, on apprendra que 62 projets – 12 dans le secteur sectoriel et 46 au titre des plans communaux de développement -, accusent des retards d'exécution que l'on attribue au mauvais choix des assiettes d'implantation, à l'incapacité des maîtres d'ouvrage ainsi qu'à l'incohérence des études en amont. Ce qui implique que certains bureaux d'études impliqués dans ce processus de développement ne disposent pas des qualifications de base. Ces retards s'expliquent également par la sous qualification des entreprises qui se seraient traduites par des retards dans les travaux, d'où un recours systématique aux avenants afin de rattraper les cours des matériaux de construction. Ce qui engendre des surcoûts considérables eu égard à l'envolée des cours de l'ensemble des matériaux. Le wali, qui hérite d'une situation chaotique léguée par ses prédécesseurs, a ordonné le retour à la rigueur à la fois dans le choix des terrains, dans la sélection des bureaux d'études ainsi que des entreprises. A maintes reprises, il a appelé au respect des normes techniques, esthétiques et financières.