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La Fac de médecine en réanimation intensive
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Publié dans El Watan le 02 - 04 - 2011

Malgré les contretemps, les malfaçons et les erreurs techniques et esthétiques, le projet est relancé sur des bases sérieuses et consensuelles.
Lancée en 2007, le projet de faculté de médecine est sans cesse retardé. Gabegie, surcoûts, bureaux d'étude défaillants, entreprises sous qualifiées, taux de réalisation surestimés, matériaux inappropriés, erreurs techniques flagrantes, absence de permis de construire,… Malgré les contretemps, les malfaçons et les erreurs techniques et esthétiques, le projet est relancé sur des bases sérieuses et consensuelles. Il aura fallu pour cela un diagnostic rigoureux et la volonté de bien faire de la part des nouveaux responsables. Ayant parfaitement appréhendé la situation, la nouvelle directrice de la DLEP vient d'établir un état des lieux qui devrait donner une impulsion salvatrice à de nombreux secteurs socioéconomiques. Le plus grand bénéficiaire de ce profond toilettage sera incontestablement le secteur de l'enseignement supérieur. Plus précisément celui de la formation médicale et celui des œuvres universitaires.
C'est dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire et universitaire que les principaux responsables exécutifs ainsi que les chefs de daïra et le recteur de l'université se sont retrouvés, jeudi dernier, au niveau du cabinet de la wilaya pour apporter les correctifs nécessaires. Intervenant en premier, le Pr Seddiki, recteur de l'université a parlé des capacités d'accueil et de la volonté de l'université à se développer en vue de répondre aux besoins du pays et aux aspirations légitimes de la jeunesse. Il a mis, surtout, l'action sur la nouvelle synergie entre l'université et la wilaya dont il attribue la paternité au wali. Ensuite, ce sera au tour de la directrice de la DLEP de faire un état des lieux sans concessions. Elle a disséqué les nombreuses entraves qui sont à l'origine des retards qui caractérisent ce projet. Et, là, les chiffres sont implacables pour les anciens responsables.
Parlant de la faculté de médecine dont la première pierre remonte à 2007, elle souligne que, de l'ensemble des expertises effectuées par ses services, - dont certaines confiées au CTC -, la responsable a parlé d'une enveloppe supplémentaire de plus de 40 milliards qu'il faudra mobiliser. À l'aide d'un diaporama, elle a fait la démonstration irréfutable d'une gabegie organisée et d'un laisser-aller patent de la part des services chargés du suivi et du contrôle des ouvrages. C'est tout d'abord le bureau d' étude qui en prendra pour son grade.
Un sauvetage coûteux mais utile
Les nombreuses négligences, les défauts de conception et de réalisation, les fautes techniques, l'allongement des travaux, la qualité des matériaux utilisés, les choix architecturaux, l'agencement des constructions, seront autant de preuves qui seront produites pour expliquer l'énorme décalage entre le projet initial et l'ouvrage dont la construction ne semble répondre à aucune logique. Elle enfoncera davantage le clou en signalant qu'à aucun moment l'université n'aura été associée à ce projet qui concerne les universitaires au premier degré. C'est en étroite collaboration avec les utilisateurs qu'elle a proposé des solutions afin de rattraper les défauts constatés. C'est avec une profonde amertume qu'elle a souligné que, malgré toute sa bonne volonté, certains défauts ne pourront pas être corrigés. L'oratrice n'a eu aucune peine à convaincre les présents que ce projet était parti pour s'enliser dans les sables mouvants de Kharrouba.
Mais cet énorme gâchis aura beaucoup profité à quelques entrepreneurs dont les qualifications ont été largement remises en cause. On apprendra également que les lots ont été sous évalués entre 20 et 50% par le bureau d'étude, ce qui justifiera la pratique des avenants, une technique très en vogue et qui permet de soustraire des sommes considérables aux circuits de contrôle. Rien qu'au niveau de la faculté de médecine, il va falloir trouver une rallonge de 37 milliards de centimes. Mais le plus étonnant est l'absence du permis de construire, ce qui est tout de même grotesque pour un projet d'une telle envergure, pourtant initié par le président de la République en personne. Il faudra aussi trouver plus de 9 milliards de centimes pour les dédommagements, une somme fabuleuse qu'aucun responsable n'aura songé à honorer, portant ainsi un tort considérable à l'image de l'Etat.
Que dire des lots chauffage central, éclairage public et VRD dont les études n'ont été remises à la DLEP que la semaine dernière, avec en prime une bourde dans l'évaluation du bilan énergétique qui a été estimée à 300 KVa alors qu'il en fallait 600 KVa. Le taux de réalisation du projet n'a pas échappé à la gabegie puisque, selon le bureau d'étude, le taux d'avancement serait de 75%, alors que, selon l'estimation de la DLEP, un taux de 50% est considéré comme très généreux. Avec autant de contraintes et d'incohérences, il est permis de se demander ce qu'il serait advenu de ce projet si cher à son mentor, le président Abdelaziz Bouteflika, et si précieux pour l'ensemble de la population de Mostaganem.


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