Plus de 40 entraîneurs étrangers ont répondu à l'appel à candidature pour le poste de sélectionneur lancé par la Fédération algérienne de football (FAF). C'est ce qu'a révélé, lundi, la commission chargée d'étudier les dossiers. Après étude, 5 dossiers ont été retenus. La commission s'est abstenue de dévoiler les noms qui font, depuis, l'objet de spéculations. Il s'agirait «d'entraîneurs de renom et qui ont fait leurs preuves à la tête de clubs et de sélections», croit savoir un observateur. La commission instituée pour faire le tri se compose de Mohamed Mecherara, vice-président de la FAF et président de la Ligue nationale (LNF), Ali Attoui, Ali Fergani, Abdelhafid Tasfaout (membres du bureau fédéral) et Boualem Laroum (membre de la direction technique). Elle s'est penchée sur toutes les candidatures parvenues à la fédération. Après une étude minutieuse, au cas par cas, elle a retenu 5 candidatures «en attendant éventuellement l'arrivée d'autres d'ici quelques jours», affirme une source. Des critères de sélection rigoureux ont été arrêtés préalablement à l'ouverture de la séance. Sans risque de nous tromper, on peut affirmer que le critère déterminant qui a guidé le choix des membres de la commission est celui du palmarès présenté dans la lettre d'intention. Les entraîneurs qui ne comptent pas de titres majeurs dans leur carrière sont restés en rade. La commission en charge de ce dossier continue d'affiner sa réflexion sur les 5 candidats retenus. Ils se répartiraient entre Européens et Sud-Américains avec, semble-t-il, une tendance brésilienne. Les coaches de ce pays, qui se préparent à organiser la Coupe du monde de football en 2014 et les Jeux olympiques en 2016, aimeraient bien qualifier l'Algérie au prochain Mondial que leur pays accueillera durant l'été 2014. Dans les prochains jours, la commission va approfondir sa réflexion sur les candidats retenus. Il serait bon de savoir si ces candidats ont soumis une demande individuelle ou collective. Dans le football actuel, il est rare qu'un entraîneur en quête d'emploi ou demandé sur le marché arrive seul. Les techniciens courtisés aiment s'entourer d'un staff «volumineux», à l'instar des Brésiliens qui tablent sur une cellule de plus de 10 personnes. Ce type d'exigence a peu de chances d'être honoré par la fédération qui a déjà sous la main un personnel qualifié (staff médical, préparateur…). Les prétentions financières des candidats sont un volet déterminant dans le choix final. Ce n'est pas parce qu'elle est à l'abri en matière de trésorerie que la fédération répondra favorablement à toute demande en la matière. En attendant que la liste des 5 candidats retenus soit dévoilée, il ne passera pas une heure sans que des noms soient balancés.