Plus de 106 taxieurs, qui ont observé récemment une grève de 8 jours pour protester contre les mauvaises conditions de travail qui portent atteinte à leur métier, à savoir, entre autres, l'annulation de l'ancienne licence d'exploitant de taxi dont le prix de la location était abordable (1200 DA) en les mettant sous l'obligation de louer un tel document octroyé aux moudjahidine à raison de 6000 DA/mois avec une avance de 12 mois. Cette situation les a mis sous la contrainte de frapper vainement à toutes les portes. Malheureusement, l'échec du sit-in devant le siège de la wilaya, les entretiens stériles avec le wali et toutes les infructueuses tentatives de convaincre les autorités locales ont donné lieu à la transgression flagrante de toutes les lois qui régissent l'exercice d'un tel métier. Effectivement, à Tissemsilt, le transport urbain s'est noyé dans une anarchie qui a véritablement porté atteinte à la tranquillité, à la dignité et au respect du voyageur, notamment la frange féminine car on peut être facilement exploitant de taxi sans papier en plaçant seulement un néon de taxi sur le toit du véhicule pour voler ou agresser un voyageur.