La commune d'Oran dispose d'un riche patrimoine immobilier dont essentiellement 1 434 logements, particulièrement à Haï El Othmania, Haï Dhaya et Haï Es-Salam, 127 locaux commerciaux, notamment à M'dina J'dida, 21 garderies d'enfants et 12 stades. L'APC d'Oran entamera, avant la fin du mois de juin en cours, une vaste opération de recensement de ses biens immobiliers, selon une source digne de foi. Cette opération consistera, selon nos informations, dans un premier temps en une mise à jour du sommier de consistance des biens de la commune. Une cellule de suivi, installée tout récemment, aura la charge de recenser, de répertorier et de localiser les biens un à un sur le terrain. Dans une seconde étape, elle est chargée de réactualiser la base de données du sommier de consistance par les biens fraîchement récupérés. Une opération similaire avait été initiée en 2008 et avait mobilisé les agents des 12 secteurs urbains de la commune et a révélé que la commune dispose d'un riche patrimoine productif de revenus malheureusement sous-exploité. L'on saura que la commune d'Oran dispose d'un riche patrimoine immobilier constitué essentiellement de 1 434 logements particulièrement à Haï El Othmania, Haï Dhaya, Haï Es-Salam, 127 locaux commerciaux notamment à M'dina J'dida, 21 garderies d'enfants, 12 stades, 2 fourrières canines, un marché de gros de fruits et légumes, un marché à bestiaux, 32 marchés de détail, un abattoir, 19 salles de cinéma, un centre équestre, 10 salles de fêtes, 2 grands parkings, 2 hôtels et deux centres de vacances. Exploitation rationnelle Pour ce qui est du patrimoine non productif, non générateur de revenus, il est composé entre autres de 188 écoles, 9 mosquées, 16 centres de santé et 158 jardins publics. Il reste entendu que la mise à jour du sommier de consistance est en constante variation car certains biens disparaissent pour cause de vétusté ou autres au moment où d'autres sont acquis ou réalisés. Ceci étant dit, l'exploitation rationnelle de ce patrimoine est génératrice de revenus financiers par l'entremise du recouvrement des loyers ou des taxes liées à son exploitation commerciale. Mais, et ce n'est un secret pour personne, les prix des locations pratiqués par les communes d'une manière générale sont dérisoires et n'ont pas connu, pour leur grande majorité, de revalorisation depuis l'Indépendance. C'est d'ailleurs une des nombreuses pistes de financements des collectivités locales que beaucoup d'élus, d'Oran et d'autres localités, ne cessent de mettre en avant pour renflouer les caisses des communes.