-Baraki : Fermeture de 4 cybers Sur les 15 cybers se trouvant au niveau de la commune de Baraki, 4 situés au centre-ville viennent d'être fermés. Les gérants des autres espaces déclarent ne pas être convaincus par le motif avancé par l'administration, à savoir l'agrément auprès des services de la daïra de Baraki. Parmi les cybers fermés, on trouve le premier cyber ouvert, à l'échelle nationale, en 2000, situé près de la place centrale, dont le gérant, un ingénieur en informatique, met en relief les bienfaits de cet outil : «Il prévient bien des jeunes de l'oisiveté et de la drogue.» L'agrément, précise-t-on, consiste en un document de conformité délivré par la daïra, qui, à son tour, précise que «cet agrément est exigé par la wilaya d'Alger, en vue de vérifier la conformité des locaux de service par rapport aux règles requises par la loi en vigueur, régissant les pizzerias, les fast-foods et les cybers». Réaction immédiate, un nombre de jeunes ont saisi la presse, afin de «dénoncer cette forme d'exclusion», selon un étudiant habitant au bidonville d'El Baraka, situé à l'ancien centre-ville de Baraki. -3 camions de ramassage d'ordures pour 100 000 habitants L'amoncellement des déchets ménagers au niveau des sites urbains de Baraki, ainsi que ceux de la périphérie, ne cesse de susciter le mécontentement aussi bien des citoyens que des responsables. Ainsi, les habitants de Zoudj Ayoune, à la cité des 2004 Logements, ont réclamé, auprès du service communal d'hygiène, le ramassage immédiat des ordures qui polluent l'environnement. En outre, d'autres citoyens de Lamirate se sont également plaints de la détérioration de leur cadre de vie, qui, disent-ils, est sous la menace de maladies infectieuses à cause de l'insalubrité aggravée par la chaleur. Pour sa part, l'administration locale réplique qu'«avec 3 camions, on n'arrivera jamais à ramasser les ordures d'une population estimée à 100 000 habitants.» Sachant que pour la protection de l'environnement, il a été proposé au PCD de 2011 de recruter 75 éboueurs à travers la commune de Baraki, et la dotation en nombre suffisant de camions, lequel dépasserait les 8 au niveau de la ville et de sa périphérie.