Les budgets alloués dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) ne suffisent plus à prendre en charge les besoins exprimés par la population. Les 62 millions de dinars débloqués pour quelques projets ont vite été épuisés par la réalisation de petites opérations dans les volets de l'AEP, l'assainissement, les travaux publics et l'hydraulique. Pour l'AEP, ce sont 16 millions de dinars qui ont été utilisés pour la rénovation d'une première tranche du réseau reliant El Ancer à Belghimouze. La station de refoulement d'El Ancer et la réparation des fuites d'eau ont coûté 5 millions de dinars dans une village où il reste beaucoup à faire pour améliorer l'approvisionnement en eau. Le reste de l'enveloppe est partagé entre de petites réalisations qui traînent depuis un certain temps. L'éclairage public, l'aménagement de certains tronçons routiers ou l'ouverture de pistes dans les localités isolées nécessitent des subventions conséquentes, a-t-on estimé. Le développement local demeure tributaire de ces budgets qui se font de plus en plus maigres.