Après une longue bataille judiciaire et la reprise en main du jardin Bouchareb, transformé en mini-parc zoologique par la grâce de la duplicité de certains élus en manque de populisme et d'imagination, le jardin public (ex-le monument) a été rouvert symboliquement avant-hier par les autorités, dix années après. Constituant le poumon d'une ville en mal d'équilibre écologique, le jardin aménagé sous la conduite du bureau d'études BEMAT dispose d'aires de jeux pour enfants, d'un plan d'eau avec sa régénération, des fresques murales, des pelouses, des gradins et est truffé de bancs publics. Le hic dans l'histoire reste l'implant de kiosques qui font jaser la population qui ne comprend pas pourquoi cette ineptie. Le jardin rebaptisé et versé dans sa véritable fonction s'étale sur une surface d'1,5 hectare et son aménagement n'est pas encore totalement achevé. M.Sayouda Abdelaziz, directeur de l'urbanisme et de la construction, rencontré avant-hier sur les lieux, évoque, lui, «la nécessité d'implanter ces kiosques dans un lieu qui va s'étendre un peu plus si les services d'Algérie-Télécoms consentent à implanter ailleurs une de leurs structures sociales». Coût de cette réalisation incluse dans le grand projet d'aménagement du plateau de l'ensemble urbain «Le Régina-Mohamed Boudiaf» : 120 millions de dinars.