Un débat public sur l'affaire du parc zoologique « L'Eden » (ex-Jardin du monument aux morts), baptisé du nom du martyr Bouchareb Naceur au lendemain de l'indépendance, a eu lieu à l'initiative de l'association écologique « Es Salam- El. Akhdhar ». Un débat controversé qui a nécessité la mise en place d'un comité ad hoc chargé, selon les promoteurs de l'idée, « de faire avancer les choses concernant la délocalisation de ce mini parc zoologique » qui connaît un statut quo, bien que pendant au niveau de la justice. A vrai dire, le débat sur ce jardin public, pour lequel on a été obligé de rappeler la symbolique de son identification à un Chahid de la révolution, n'a pas été sans arrières pensées, diront certains, vu que le dossier opposant le bailleur (l'APC) au locataire (Hadj Aissa) ne doit son salut qu'à une décision de justice. Alors pourquoi un débat maintenant, c'est-à-dire à peine une semaine après un non lieu prononcé par le tribunal de Tiaret sur une triple plainte émise par la wilaya, la DCP et l'APC ? La question reste posée bien que des intervenants disent vouloir « rendre à ce lieu de verdure mythique sa stature et le soustraire aux odeurs nauséabondes ». La délocalisation du parc zoologique dépendra de l'issue du procès intenté par les pouvoirs publics locaux au locataire. En préambule de la rencontre présidée par Mohamed Refassi, Amar Belkhodja, historien, avait traité de la figure de proue que fut le Chahid Bouchareb Naceur, dont le nom accolé au fronton du jardin a disparu pour être remplacé par celui de « Jardin l'Eden ». Les pouvoirs publics, qui projettent sur les lieux un espace vert qui va jusqu'à l'esplanade Mohamed Boudiaf, rencontrent un problème, d'où le statut quo.