Les 312 familles du bidonville de Sidi Harb IV, casées dans les différents centres de transit à proximité, n'en finissent pas de compter les jours et les nuits à attendre les logements évolutifs promis par les autorités locales il y a une dizaine d'années. Dans ce bidonville, les constructions de nouvelles baraques se multiplient. L'absence de l'alimentation en eau potable, de l'électricité et de l'éclairage public est à l'origine de la multiplication des agressions, vols, viols, trafic et consommation de drogue. Ce bidonville représente une véritable cour des miracles avec sa multitude de handicapés physique, des drogués, des enfants sous-alimentés et livrés à eux mêmes et des pères de famille en majorité au chômage. C'est la même vision qu'on retrouve dans le centre de transit de la Tabaccop, où la proximité hommes femmes est à l'origine de l'émergence de fléaux sociaux.